mardi 8 septembre 2009

Les machines à tuer

Le Président de la République française vient d'effectuer un voyage éclair au Brésil, à l'occasion de la fête nationale de ce pays, afin d'y vendre 36 machines à tuer, poétiquement appelées "Rafale".

J'ai honte d'appartenir à un pays où une grande entreprise d'aviation, née du génie de la famille Dassault, -dont l'actuel fleuron, Serge, est sous le coup de suspicion de fraude électorale!- parvient à convaincre le Président Lulla, "l'élu des Sans-Terre", de se doter d'un appareil dont le raffinement meurtrier n'a aucun égal, puisque, nous dit-on, c'est le meilleur!

Le Rafale, jamais vendu jusqu'alors!

Qu'est-ce qui menace le Brésil qui l'oblige à se prémunir contre des risques si importants qu'il faille se doter de ces machines sophistiquées? Sans doute les États-Unis d'Amérique, ce voisin américain redoutable, qui a de plus en plus de mal à supporter le développement économique autonome de l'Amérique latine.

Que ce soit au moment où les USA se voient conduits par Barack Obama qu'une telle hypothèse se forme a de quoi étonner. Peut-être même faut-il chercher ailleurs.

Le Brésil veut être une grande puissance politique maintenant qu'il est une grande puissance économique. Les grandes puissances s'arment. Ne resterait plus au Brésil qu'à nous acheter notre technologie nucléaire! Je ne sais si l'on peut placer quelques bombes nucléaires miniaturisées sous les ailes des Rafales, mais, si oui, la "sécurité" de l'Amazonie serait définitivement garantie.

Nicolas Sarkozy ne nous aura rien épargné. Il va même faire acquérir par la France une dizaine, au moins, d'avions transport de troupes KC-190 (?), construits au Brésil... Échange de bons procédés. Non pas que ces avions puissent servir à conduire nos valeureux combattants de Villacoublay à Tarbes, mais il y a assez de lieux, sur la planète, où l'action civilisatrice de la France doive être encore menée vigoureusement. Au Gabon ou en Afghanistan, par exemple, où nos intérêts essentiels, économiques ou stratégiques sont mis en question par les ennemis de la démocratie! C'est bien connu : on ne cesse de nous le répéter!


Gagnant-gagnant? Le fric contre l'accès aux technologies de Dassault-aviation!

L'ironie n'est, certes, guère de mise, mais ces informations qui tombent, jour après jour, sont désespérantes! Pendant qu'on fait des affaires militaires, on en fait d'autres, sanitaires en brandissant la menace d'une grippe A (avant la grippe H, clone de la bombe vitulante) qui, ou bien restera ce qu'elle est, c'est-à-dire peu de chose, ou bien sera effectivement une pandémie mortelle après mutation du virus et, alors, les vaccins n'y pourront rien...

Pendant ce temps, le monde planétaire, Gaïa la Terre, change et menace de nous renvoyer en "rafales" (de vent, de pluie, de feu...) tout ce dont l'activité insensée et imprudente des homme l'a blessé. La priorité des priorités n'est évidemment pas dans cette agitation commerciale par laquelle on veut relancer une partie de l'industrie française (et pas la plus noble!).

Les machines à tuer ne sont d'ailleurs pas toutes volantes. Il en est même d'invisibles qui sont plus meurtrières encore car les Rafales ne serviront, espérons-le, peut-être jamais! Relever le coût du forfait hospitalier tuera. Continuer à polluer nos eaux tuera. Développer encore le transport automobile saturé tuera. Laisser aux professionnels du tabac le soin de fixer les prix de cette drogue tuera. Etc.

La lutte contre la mort donnée, préparée, acceptée avec cynisme pour satisfaire des profits immenses est d'une incongruïté si grande qu'elle nous laisse pantois, impuissants, désespérés! C'est exactement contre cette acceptation, que nous croyons inévitable, qu'il nous faut lutter. Serions-nous nos propres ennemis? Mieux vaut hurler dans le vide que de rester coi et fermer les yeux.

Il n'a jamais été aussi clair qu'il y va, cette fois, de l'avenir de l'humanité. S'il n'est pas pensable qu'un autre monde est possible, alors à quoi bon vivre. Cassons les machines à tuer!

Gaïa, Terra ou Tellus pour les Romains, notre mère à tous, va-t-elle nous rejeter?

mercredi 2 septembre 2009

2009 : l'année de tous les séismes ?

1 - Au *Japon*, une alternance au pouvoir s'est produite après plus d'un demi-siècle de conservatisme politique, idéologique et mafieux, installé par les États-Unis, peu après le crime d'État d'Hiroshima! Ce n'est pourtant pas une révolution! Mais qu'il nous plaise ou pas, un nouveau Japon est né, en 2009, et la Tempête Krovanh qui vient de frapper l'est du Japon n'y est pour rien. C'est un séisme électoral qui produira ses effets sur des années et des années.


Conservatisme stop : feu rouge!

2 - Au *Gabon*, Ali-le-fils-du-dictateur, s'est proclamé vainqueur! On n'est jamais si bien servi que par soi-même. La France, pardon ses porte-parole, ceux de la France Afrique, affirment que les élections se sont bien passées... Victoire électorale ou pas... si des citoyens africains arrivaient à se faire entendre, nous changerions d'ère. Quelque chose vient-il d'apparaitre, à Libreville après Téhéran...? Ce serait un séisme démocratique si les urnes, bourrées mais pas complètement, parvenaient encore à faire comprendre, au monde entier, que tout n'est pas joué, qu'une élection ne fait pas, à elle seule, la démocratie! Quant à la France, -quoi qu'ait dit Sarkozi-, qu'elle couvre l'opération Bongo-fils après avoir profité de Bongo-père, donne une bonne idée du genre de démocratie dont rêvent les dirigeants actuels : il suffit qu'une forme soit respectée pour se proclamer gagnant!
Voir : http://lepangolin.afrikblog.com/

http://appablog.files.wordpress.com/2009/01/011409-1255-gabondelac1.jpg
Libreville flotte mais ne sombre pas : Paris y veille!

3 - La *Californie* est en flammes. Rien n'arrête le feu. Comment un tel État peut-il être impuissant? Ce n'est pas d'abord la faute du Gouvernement d'Arnold Schwarzenegger. Il y a longtemps que les causes de tels drames ont été enclenchées aux états-Unis. La nature est trop forte. Gaïa se venge... C'est un séisme écologique!


Petit homme, la Terre est plus forte que toi...

4 - Le typhon a balayé les réserves du pouvoir taïwanais : le dalaï lama est venu à *Taïwan*, que ça plaise ou non aux Chinois de Pékin! La peur de l'illustre moine est risible mais pleine d'enseignements. Qu'on approuve ou non le dalaï-lama, il affirme que la force non-violente du bouddhisme peut parfois s'imposer encore. Impossible de n'en pas tenir compte! C'est une manière de séisme idéologique.

Un monde s'écroule...?

5 - Ah oui! J'oubliais! Depuis 2008, le capitalisme se dit en crise. En fait, il meurt lentement. Ce n'est pas un séisme! C'est l'histoire tout entière qui subit un tremblement de Terre.

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